Après des semaines passées à tourner en rond, à comparer les vols et à décortiquer une tonne de photos d’Afrique, d’Asie et d’Amérique Latine sur le web, nous avons enfin trouvé notre destination de l’hiver : le Costa Rica. Ne me demandez pas pourquoi, je ne le sais pas, mais en tout cas c’est là-bas que nous nous envolons ce matin du 29 février.
Quitter la fraîcheur de l’hiver méditerranéen, pour la moiteur des contrées tropicales, est une perspective toujours aussi grisante. Oui mais voilà, l’arrivée au Costa Rica ne va pas se passer exactement comme nous l’avions prévu. Avant la plage, les volcans et le ceviche, d’autres péripéties nous attendent.
Houston ou l’enfer des aéroports américains
Après douze heures de vol entre Francfort et Houston, à survoler l’Islande, le Groënland et une partie du Canada, nous voici enfin en approche des USA. Partis au petit matin d’Espagne, une journée entière et une nuit se sont déjà écoulées, sans que je ne m’en rende compte. Comme chaque fois que l’avion se pose, je ne rêve que d’une seule chose, m’en griller une près du dépose minute de l’aéroport, dans les gaz d’échappement des bus et des taxis.
Mais transiter par un aéroport américain est toute une aventure, escale courte s’abstenir. Une heure d’attente avant de pouvoir se faire prendre en photo sur les bornes automatiques réservées aux ESTA passengers, puis c’est au petit bonheur la chance. La machine vous attribue un code selon des critères, ma foi, très obscures. Et soit vous empruntez la file rapide, soit vous êtes bon pour un deuxième contrôle en face à face avec un douanier. Malheureusement, à l’examen de passage nous avons perdu. C’est reparti pour 45 minutes de queue, avec des fonctionnaires visiblement peu pressés de contrôler les voyageurs. “Bonjour, où allez-vous, sourire, merci”, enfin sans le sourire.
S’en suit un enchainement de couloirs et d’escaliers qui débouchent sur une nouvelle série de contrôles, des bagages cette fois, pour être autorisé à pénétrer dans la zone de transit. Par contre, lorsque vous avez gagné le duty free et les portes d’embarquement, il n’y a plus aucun problème pour sortir. Deux portes battantes, aucun contrôle, allez savoir pourquoi. Et placardé en gros sur un mur, un sticker rouge portant l’inscription : « Armes sans licence non autorisées dans l’enceinte de l’aéroport ». Bienvenue au Texas !
Cette fameuse nuit où j’ai posé le pied au Costa Rica sans mon sac
Non pas que je voue un culte sans limite à mon sac à dos, mais arriver au Costa Rica à la nuit tombée sans avoir dormi, et comprendre que ton sac ne t’a pas suivi n’est pas l’expérience la plus cool que j’ai vécue dans ma vie. « Et encore tu n’es pas une fille », nous glissera une française malchanceuse elle aussi.
Nous voici donc à San José avec un petit sac contenant papiers et portefeuille, un pantalon et des chaussures de randonnées au pied. Je vous laisse imaginer la scène. Je ne sais pas comment son recrutés les designers des marques outdoor, mais franchement le style laisse vraiment à désirer. Vous me direz, c’est le côté pratique et la technologie qui comptent. Mais quand même, en 2016 on n’est toujours pas foutu de fabriquer des sacs, des chaussures ou des vêtements à la fois techniques et beaux ? Et bien non ! Où alors les backpackers, randonneurs ou campeurs que nous sommes ont tous mauvais goût. Je ne sais pas, enfin bref.
Découvrir Hérédia, chaussures de randonnée aux pieds
Le lendemain, nous arpentons les rues d’Heredia qui, je dois bien l’avouer, ne présentent pas grand intérêt. Pourtant, cette ville était décrite par mon guide à peu près comme suit : “la cité des fleurs, ancienne résidence de l’aristocratie locale, a conservé une atmosphère toute particulière avec sa place centrale verdoyante et ses bâtiments coloniaux typiques”. Je n’ai pas vraiment vu cela, mais peut-être le décalage horaire m’a-t-il joué des tours. Si vous passez par là, faites quand même un petit détour par la marché central juste pour son ambiance, mais pas pour l’architecture. Le parc est agréable et l’église de l’Immaculée Conception mignonne, mais sans plus.
Si vous avez perdu vos affaires comme nous, vous prendrez peut-être la direction du mall du Paseo Las Flores, au sud de la ville. Et si l’envie vous prend de boire un café en terrasse, et bien c’est tout bonnement impossible en ville. Si vous connaissez une adresse, je suis preneur.
14 heures, le téléphone sonne. Nos bagages ont été retrouvés, ils seront livrés à notre hôtel dans la soirée. Heureusement d’ailleurs, car demain nous prenons la route pour Tortuguero. Ainsi s’achève notre première journée sur la côte riche, nous quittons Heredia pour un voyage au Costa Rica qui prendra rapidement une toute autre saveur…
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J’ai posé le pied au Costa Rica mais pas mon sac
Après des semaines passées à tourner en rond, à comparer les vols et à décortiquer une tonne de photos d’Afrique, d’Asie et d’Amérique Latine sur le web, nous avons enfin trouvé notre destination de l’hiver : le Costa Rica. Ne me demandez pas pourquoi, je ne le sais pas, mais en tout cas c’est là-bas que nous nous envolons ce matin du 29 février.
Quitter la fraîcheur de l’hiver méditerranéen, pour la moiteur des contrées tropicales, est une perspective toujours aussi grisante. Oui mais voilà, l’arrivée au Costa Rica ne va pas se passer exactement comme nous l’avions prévu. Avant la plage, les volcans et le ceviche, d’autres péripéties nous attendent.
Houston ou l’enfer des aéroports américains
Après douze heures de vol entre Francfort et Houston, à survoler l’Islande, le Groënland et une partie du Canada, nous voici enfin en approche des USA. Partis au petit matin d’Espagne, une journée entière et une nuit se sont déjà écoulées, sans que je ne m’en rende compte. Comme chaque fois que l’avion se pose, je ne rêve que d’une seule chose, m’en griller une près du dépose minute de l’aéroport, dans les gaz d’échappement des bus et des taxis.
Mais transiter par un aéroport américain est toute une aventure, escale courte s’abstenir. Une heure d’attente avant de pouvoir se faire prendre en photo sur les bornes automatiques réservées aux ESTA passengers, puis c’est au petit bonheur la chance. La machine vous attribue un code selon des critères, ma foi, très obscures. Et soit vous empruntez la file rapide, soit vous êtes bon pour un deuxième contrôle en face à face avec un douanier. Malheureusement, à l’examen de passage nous avons perdu. C’est reparti pour 45 minutes de queue, avec des fonctionnaires visiblement peu pressés de contrôler les voyageurs. “Bonjour, où allez-vous, sourire, merci”, enfin sans le sourire.
S’en suit un enchainement de couloirs et d’escaliers qui débouchent sur une nouvelle série de contrôles, des bagages cette fois, pour être autorisé à pénétrer dans la zone de transit. Par contre, lorsque vous avez gagné le duty free et les portes d’embarquement, il n’y a plus aucun problème pour sortir. Deux portes battantes, aucun contrôle, allez savoir pourquoi. Et placardé en gros sur un mur, un sticker rouge portant l’inscription : « Armes sans licence non autorisées dans l’enceinte de l’aéroport ». Bienvenue au Texas !
Cette fameuse nuit où j’ai posé le pied au Costa Rica sans mon sac
Non pas que je voue un culte sans limite à mon sac à dos, mais arriver au Costa Rica à la nuit tombée sans avoir dormi, et comprendre que ton sac ne t’a pas suivi n’est pas l’expérience la plus cool que j’ai vécue dans ma vie. « Et encore tu n’es pas une fille », nous glissera une française malchanceuse elle aussi.
Nous voici donc à San José avec un petit sac contenant papiers et portefeuille, un pantalon et des chaussures de randonnées au pied. Je vous laisse imaginer la scène. Je ne sais pas comment son recrutés les designers des marques outdoor, mais franchement le style laisse vraiment à désirer. Vous me direz, c’est le côté pratique et la technologie qui comptent. Mais quand même, en 2016 on n’est toujours pas foutu de fabriquer des sacs, des chaussures ou des vêtements à la fois techniques et beaux ? Et bien non ! Où alors les backpackers, randonneurs ou campeurs que nous sommes ont tous mauvais goût. Je ne sais pas, enfin bref.
Découvrir Hérédia, chaussures de randonnée aux pieds
Le lendemain, nous arpentons les rues d’Heredia qui, je dois bien l’avouer, ne présentent pas grand intérêt. Pourtant, cette ville était décrite par mon guide à peu près comme suit : “la cité des fleurs, ancienne résidence de l’aristocratie locale, a conservé une atmosphère toute particulière avec sa place centrale verdoyante et ses bâtiments coloniaux typiques”. Je n’ai pas vraiment vu cela, mais peut-être le décalage horaire m’a-t-il joué des tours. Si vous passez par là, faites quand même un petit détour par la marché central juste pour son ambiance, mais pas pour l’architecture. Le parc est agréable et l’église de l’Immaculée Conception mignonne, mais sans plus.
Si vous avez perdu vos affaires comme nous, vous prendrez peut-être la direction du mall du Paseo Las Flores, au sud de la ville. Et si l’envie vous prend de boire un café en terrasse, et bien c’est tout bonnement impossible en ville. Si vous connaissez une adresse, je suis preneur.
14 heures, le téléphone sonne. Nos bagages ont été retrouvés, ils seront livrés à notre hôtel dans la soirée. Heureusement d’ailleurs, car demain nous prenons la route pour Tortuguero. Ainsi s’achève notre première journée sur la côte riche, nous quittons Heredia pour un voyage au Costa Rica qui prendra rapidement une toute autre saveur…
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