L’avion de midi pour Male avait été mystérieusement annulé, faute à un soi-disant problème technique. Tous les voyageurs avaient été reportés sur le vol suivant, ce qui n’arrangeait pas franchement nos affaires. Nous devions prendre le seul ferry public pour Diffushi aux Maldives, à quatorze heures trente. La tension était montée d’un coup au comptoir d’enregistrement de la Sri Lankan Airlines. Pourquoi ne pas nous en avoir informer avant ? Comment allions nous rejoindre la pension à l’autre bout de l’archipel ? Nos préoccupations ne semblaient pas atteindre les employés de la compagnie malgré les offensives répétées de Brice et Lisa. Par téléphone, Hassan nous annonçait que la seule solution serait de réserver un transport privé, option bien trop onéreuse pour nous. L’employé de la Sri Lankan Airlines nous disait carrément qu’il faudrait attendre le lendemain. Les négociations semblaient visiblement impossibles, mais nous insistions tout de même. Tout était déjà réservé et payé, impossible pour nous de changer quoi que ce soit. Nous fulminions en attente de l’avion dans la zone de transit. La responsable de la compagnie vint à notre rencontre pour noter nos noms, elle semblait en négociation par téléphone.
A Malé, un agent de la compagnie nous attendait pour nous informer que tout notre transfert en bateau serait pris en charge. Il nous accompagna immédiatement vers l’embarcadère à la sortie de l’aérogare. L’aéroport avait été construit sur une île artificielle à quelques encablures de Malé, la plus petite capitale du monde. En sortant du hall, nous arrivions à un petit port au milieu d’un lagon qui nous paraissait déjà incroyablement beau. L’eau avait une couleur bleu turquoise et cinq cent mètres devant nous, on apercevait les buildings de Male et une nuée de bateaux taxis qui faisaient la navette entre les deux îles. On embarqua dans un hors-bord d’une dizaine de places, réservé spécialement pour nous. Un bateau tout neuf avec des sièges en cuir, quatre gros moteurs et de la musique à plein volume. Nous traversâmes l’atoll de Male nord en une heure à peine.
En fin d’après-midi, nous débarquions finalement à la guest house Happy Life, où nous attendait Hassan et son équipe, Omar le cuisinier et deux jeunes de l’île qui filaient de temps en temps un coup de main. La pension ne pouvait accueillir que huit personnes en même temps, logées dans quatre chambres doubles. Nous occupions les deux du rez-de-chaussée. Nous rejoignions un couple de norvégiens en vacances et deux jeunes espagnols qui achevaient leur tour du monde.
Au village de Diffushi
Diffushi n’était qu’un tout petit village de mille deux cent âmes qui occupait un atoll de la taille d’un grain de sable. Seule la moitié des gens du village vivaient ici à l’année, les autres travaillaient dans les nombreux hôtels du pays, ou bien étaient partis pour la capitale ou à l’étranger. Il y avait sur l’île un ensemble de petites maisons plutôt sommaires, un certains nombre d’entre-elles étaient inachevées, faute d’argent pour terminer les travaux. Le village s’organisait autour de la petite mosquée dont on voyait le minaret depuis la mer. Le nouveau port de l’île datait de quelques mois et occupait une bonne partie de lagon à l’ouest du village.
Les jardins était richement fleuris d’hibiscus, de palmiers, de cocotiers et d’arbres du temple. Certaines maisons étaient colorées, l’école peinte en vert pomme. Trois cent élèves étudiaient ici, les matières étaient enseignées à la fois en anglais, en arabe et en divehi, la langue officielle. Dès le collège, les enfants partaient pour Malé puis, pour les plus aisés, en Inde ou au Sri Lanka pour intégrer des universités.
En fin d’après-midi, on ne croisait quasiment que des femmes dans le village. Un petit groupe s’était formé autour d’une chicha, sur des bancs non loin du bar du village. Elles nous dévisageaient l’air amusé et explosèrent même de rire lorsque nous voulûmes les prendre en photo.
Dès le lendemain matin, nous avions établis notre camp de base sur un petit banc de sable qui se découvrait à marée basse, à un ou deux mètres du rivage. Un parasol en toile beige, des sièges inclinables en plastique blanc, quelques branchages et une pousse de palmier qui ne tenait pas droite pour le décor. Nous n’entendions guère que le bruit des vagues qui venaient frapper la barrière de corail, le vent qui secouait la toile et le tintement des canettes vides sur le pied du parasol. La mer s’était teintée de plusieurs coloris, elle était translucide sur des centaines de mètres puis prenait différents tons bleutés en fonction de la profondeur. Le chenal creusé entre deux îles se démarquait par son turquoise intense. Au loin on distinguait des tâches plus sombres au-dessus des rochers, formées par des coraux ou des champs d’algues.
Nous prenions les repas dans une grande pièce ouverte, sous un toit fait de bois et de palme. On mangea du poisson toute la semaine, grillé, en sauce ou en curry selon la recette traditionnelle. Un poisson en sauce, des ladies finger, du fromage et du piment, un curry de légumes, une salade de crudités et du riz blanc. Omar était le cuisinier de la maisonnée. Un homme rondouillard portant de petites lunettes à montures fines, qui ne s’arrêtait presque jamais de parler. D’un tempérament vantard, il ne se lassait pas de raconter ses escapades au Sri Lanka, où il faisait la fête, se saoulait et fréquentait des prostituées. Je ne savais pas trop que penser de cet homme qui me laissait vraiment un sentiment étrange. Pourquoi ponctuait-il toutes ses phrases d’un rire forcé. Pourquoi se croyait-il obligé de nous raconter sans arrêt ses frasques et ses petites entorses à l’Islam ?
Avec Hassan
En fin de journée, nous retrouvions Hassan, le manager de la pension. Il avait monté l’affaire avec Philippe, un allemand venu aux Maldives voilà plusieurs années. Le père d’Hassan organisait à l’époque des safaris en bateau pour les touristes. Un jour son bateau coula et il disparu, noyé avec son embarcation. Naturellement, son fils pris la suite de l’affaire familiale. Philippe le contacta pour savoir si il voulait bien organiser des safaris pour ses clients allemands, puis finit carrément par lui proposer de créer une pension dans son village, à Diffushi. Hassan connaissait son île et le lagon sur le bout des doigts, il y était né, y avait grandit et n’en était jamais parti.
Il devait se rendre à Cape Town puis à Münich dans quelques mois. Quitter pour la première fois son pays et devoir affronter la ville, le bruit et la foule l’inquiétait beaucoup. Il s’était bien rendu quelques fois à Malé, mais même là-bas il ne se sentait pas à l’aise. Il avait besoin de la mer, d’espace et du calme de son île. Il n’aimait pas les villes dont il ne connaissait pas les codes. Pour lui, la vie à Diffushi était beaucoup plus simple, très différente.
« Ici, je peux laisser mon ordinateur sur le comptoir toute la nuit. Si quelqu’un me le prend, je saurais tout de suite qui c’est ! ». Il aimait pouvoir vivre dans des espaces ouverts, comme la salle à manger de sa pension qui n’avait ni portes, ni fenêtres.
Hassan voyait son île se transformer depuis sa naissance. Les plages bougeaient en fonction des courants, le relief des îles était différent chaque saison. Le lagon lui aussi se transformait sans cesse. Lorsqu’il était petit, les plus beaux jardins de coraux se trouvaient à l’ouest, vers la barrière de corail. Aujourd’hui, le nouveau corail de développait à l’intérieur de l’atoll, entre Asdu et Diffushi.
Partie de belote en pleine nuit
Nos parties de belotes nocturnes me mettaient presque à chaque fois dans un état de stress infernal, surtout lorsque j’avais l’occasion de prendre la main. Je devais me concentrer pour ne pas trembler et respirer longuement pour me calmer. J’imaginais que ma tête devait traduire mon anxiété. En général, lorsque j’avais une bonne main, je ne disais plus rien, mais un trop grand silence aurait pu paraître louche. Alors au bout de quelques minutes, je commençais à déblatérer à toute vitesse, manière de plaisanter.
Ce soir là, la partie ne décollait pas. Après avoir gagner facilement la première manche, Lisa et moi plafonnions difficilement sous la barre des quatre cents points. Pendant ce temps, Jérémy et Brice enchaînaient les victoires. Un neuf de pique, la dame et le roi, un as de cœur. Pas mal mais pas suffisant pour prendre la main au premier tour. J’attendais l’annonce de Lisa en espérant évidemment qu’elle prenne à pique, mais elle resta silencieuse. Jérémy annonça cent à trèfle, impossible de monter au-dessus. Et encore un tour de perdu avec un score de huit cents soixante à quatre cents. Cette fois-ci nous étions foutus. Nous partions pour le dernier tour avec rien dans les mains, et évidemment on perdu la partie. Foutues cartes, foutu jeu. Il restait bien la belle mais ce soir il était trop tard, deux heures ou peut être trois heures du matin. Tout le village était couché depuis des heures et les hôtes de Happy Life dormaient à poing fermé…
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Court Séjour à Diffushi aux Maldives
Un avion annulé
L’avion de midi pour Male avait été mystérieusement annulé, faute à un soi-disant problème technique. Tous les voyageurs avaient été reportés sur le vol suivant, ce qui n’arrangeait pas franchement nos affaires. Nous devions prendre le seul ferry public pour Diffushi aux Maldives, à quatorze heures trente. La tension était montée d’un coup au comptoir d’enregistrement de la Sri Lankan Airlines. Pourquoi ne pas nous en avoir informer avant ? Comment allions nous rejoindre la pension à l’autre bout de l’archipel ? Nos préoccupations ne semblaient pas atteindre les employés de la compagnie malgré les offensives répétées de Brice et Lisa. Par téléphone, Hassan nous annonçait que la seule solution serait de réserver un transport privé, option bien trop onéreuse pour nous. L’employé de la Sri Lankan Airlines nous disait carrément qu’il faudrait attendre le lendemain. Les négociations semblaient visiblement impossibles, mais nous insistions tout de même. Tout était déjà réservé et payé, impossible pour nous de changer quoi que ce soit. Nous fulminions en attente de l’avion dans la zone de transit. La responsable de la compagnie vint à notre rencontre pour noter nos noms, elle semblait en négociation par téléphone.
A Malé, un agent de la compagnie nous attendait pour nous informer que tout notre transfert en bateau serait pris en charge. Il nous accompagna immédiatement vers l’embarcadère à la sortie de l’aérogare. L’aéroport avait été construit sur une île artificielle à quelques encablures de Malé, la plus petite capitale du monde. En sortant du hall, nous arrivions à un petit port au milieu d’un lagon qui nous paraissait déjà incroyablement beau. L’eau avait une couleur bleu turquoise et cinq cent mètres devant nous, on apercevait les buildings de Male et une nuée de bateaux taxis qui faisaient la navette entre les deux îles. On embarqua dans un hors-bord d’une dizaine de places, réservé spécialement pour nous. Un bateau tout neuf avec des sièges en cuir, quatre gros moteurs et de la musique à plein volume. Nous traversâmes l’atoll de Male nord en une heure à peine.
En fin d’après-midi, nous débarquions finalement à la guest house Happy Life, où nous attendait Hassan et son équipe, Omar le cuisinier et deux jeunes de l’île qui filaient de temps en temps un coup de main. La pension ne pouvait accueillir que huit personnes en même temps, logées dans quatre chambres doubles. Nous occupions les deux du rez-de-chaussée. Nous rejoignions un couple de norvégiens en vacances et deux jeunes espagnols qui achevaient leur tour du monde.
Au village de Diffushi
Diffushi n’était qu’un tout petit village de mille deux cent âmes qui occupait un atoll de la taille d’un grain de sable. Seule la moitié des gens du village vivaient ici à l’année, les autres travaillaient dans les nombreux hôtels du pays, ou bien étaient partis pour la capitale ou à l’étranger. Il y avait sur l’île un ensemble de petites maisons plutôt sommaires, un certains nombre d’entre-elles étaient inachevées, faute d’argent pour terminer les travaux. Le village s’organisait autour de la petite mosquée dont on voyait le minaret depuis la mer. Le nouveau port de l’île datait de quelques mois et occupait une bonne partie de lagon à l’ouest du village.
Les jardins était richement fleuris d’hibiscus, de palmiers, de cocotiers et d’arbres du temple. Certaines maisons étaient colorées, l’école peinte en vert pomme. Trois cent élèves étudiaient ici, les matières étaient enseignées à la fois en anglais, en arabe et en divehi, la langue officielle. Dès le collège, les enfants partaient pour Malé puis, pour les plus aisés, en Inde ou au Sri Lanka pour intégrer des universités.
En fin d’après-midi, on ne croisait quasiment que des femmes dans le village. Un petit groupe s’était formé autour d’une chicha, sur des bancs non loin du bar du village. Elles nous dévisageaient l’air amusé et explosèrent même de rire lorsque nous voulûmes les prendre en photo.
Dès le lendemain matin, nous avions établis notre camp de base sur un petit banc de sable qui se découvrait à marée basse, à un ou deux mètres du rivage. Un parasol en toile beige, des sièges inclinables en plastique blanc, quelques branchages et une pousse de palmier qui ne tenait pas droite pour le décor. Nous n’entendions guère que le bruit des vagues qui venaient frapper la barrière de corail, le vent qui secouait la toile et le tintement des canettes vides sur le pied du parasol. La mer s’était teintée de plusieurs coloris, elle était translucide sur des centaines de mètres puis prenait différents tons bleutés en fonction de la profondeur. Le chenal creusé entre deux îles se démarquait par son turquoise intense. Au loin on distinguait des tâches plus sombres au-dessus des rochers, formées par des coraux ou des champs d’algues.
Nous prenions les repas dans une grande pièce ouverte, sous un toit fait de bois et de palme. On mangea du poisson toute la semaine, grillé, en sauce ou en curry selon la recette traditionnelle. Un poisson en sauce, des ladies finger, du fromage et du piment, un curry de légumes, une salade de crudités et du riz blanc. Omar était le cuisinier de la maisonnée. Un homme rondouillard portant de petites lunettes à montures fines, qui ne s’arrêtait presque jamais de parler. D’un tempérament vantard, il ne se lassait pas de raconter ses escapades au Sri Lanka, où il faisait la fête, se saoulait et fréquentait des prostituées. Je ne savais pas trop que penser de cet homme qui me laissait vraiment un sentiment étrange. Pourquoi ponctuait-il toutes ses phrases d’un rire forcé. Pourquoi se croyait-il obligé de nous raconter sans arrêt ses frasques et ses petites entorses à l’Islam ?
Avec Hassan
En fin de journée, nous retrouvions Hassan, le manager de la pension. Il avait monté l’affaire avec Philippe, un allemand venu aux Maldives voilà plusieurs années. Le père d’Hassan organisait à l’époque des safaris en bateau pour les touristes. Un jour son bateau coula et il disparu, noyé avec son embarcation. Naturellement, son fils pris la suite de l’affaire familiale. Philippe le contacta pour savoir si il voulait bien organiser des safaris pour ses clients allemands, puis finit carrément par lui proposer de créer une pension dans son village, à Diffushi. Hassan connaissait son île et le lagon sur le bout des doigts, il y était né, y avait grandit et n’en était jamais parti.
Il devait se rendre à Cape Town puis à Münich dans quelques mois. Quitter pour la première fois son pays et devoir affronter la ville, le bruit et la foule l’inquiétait beaucoup. Il s’était bien rendu quelques fois à Malé, mais même là-bas il ne se sentait pas à l’aise. Il avait besoin de la mer, d’espace et du calme de son île. Il n’aimait pas les villes dont il ne connaissait pas les codes. Pour lui, la vie à Diffushi était beaucoup plus simple, très différente.
« Ici, je peux laisser mon ordinateur sur le comptoir toute la nuit. Si quelqu’un me le prend, je saurais tout de suite qui c’est ! ». Il aimait pouvoir vivre dans des espaces ouverts, comme la salle à manger de sa pension qui n’avait ni portes, ni fenêtres.
Hassan voyait son île se transformer depuis sa naissance. Les plages bougeaient en fonction des courants, le relief des îles était différent chaque saison. Le lagon lui aussi se transformait sans cesse. Lorsqu’il était petit, les plus beaux jardins de coraux se trouvaient à l’ouest, vers la barrière de corail. Aujourd’hui, le nouveau corail de développait à l’intérieur de l’atoll, entre Asdu et Diffushi.
Partie de belote en pleine nuit
Nos parties de belotes nocturnes me mettaient presque à chaque fois dans un état de stress infernal, surtout lorsque j’avais l’occasion de prendre la main. Je devais me concentrer pour ne pas trembler et respirer longuement pour me calmer. J’imaginais que ma tête devait traduire mon anxiété. En général, lorsque j’avais une bonne main, je ne disais plus rien, mais un trop grand silence aurait pu paraître louche. Alors au bout de quelques minutes, je commençais à déblatérer à toute vitesse, manière de plaisanter.
Ce soir là, la partie ne décollait pas. Après avoir gagner facilement la première manche, Lisa et moi plafonnions difficilement sous la barre des quatre cents points. Pendant ce temps, Jérémy et Brice enchaînaient les victoires. Un neuf de pique, la dame et le roi, un as de cœur. Pas mal mais pas suffisant pour prendre la main au premier tour. J’attendais l’annonce de Lisa en espérant évidemment qu’elle prenne à pique, mais elle resta silencieuse. Jérémy annonça cent à trèfle, impossible de monter au-dessus. Et encore un tour de perdu avec un score de huit cents soixante à quatre cents. Cette fois-ci nous étions foutus. Nous partions pour le dernier tour avec rien dans les mains, et évidemment on perdu la partie. Foutues cartes, foutu jeu. Il restait bien la belle mais ce soir il était trop tard, deux heures ou peut être trois heures du matin. Tout le village était couché depuis des heures et les hôtes de Happy Life dormaient à poing fermé…
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