On entend tout et son contraire sur les plages de la péninsule de Nicoya. D’un côté on nous parle de spots de surfs ultra populaires et de gigantesques barres d’immeubles défigurant le littoral. De l’autre, on entend dire que la région abrite quelques-unes des plages les plus sauvages du Costa Rica.
Pour être tout à fait honnête avec vous, Nicoya ne faisait même pas partie des plans de mon voyage au Costa Rica. Mais au détour d’une conversation avec le gérant d’une guesthouse, le nom de Samara est sorti. Une petite station balnéaire apparement tranquille et pas forcément très connue (tout est relatif), il n’en fallait pas moins pour ajouter cette étape à mon tableau !
Samara, la plage préférée des surfeurs débutants
Une atmosphère tranquille plane sur la petite ville de Samara, située à 45 minutes au sud ouest de Nicoya. Si bien entendu, cette station balnéaire a les airs d’une petite bourgade pour vacanciers, elle n’en reste pas moins une escale très agréable pour explorer les plages de la péninsule de Nicoya.
Aux premières heures du jour, il n’y a pas un chat sur le sable. Et si en plus la marée est basse, alors là c’est le pied complet. Bien entendu, du côté ouest de la baie, l’animation du village se ressent sur la plage, où plusieurs hôtels et restaurants ont installé des terrasses “pieds dans l’eau”. Mais il suffit de marcher une petite demi-heure dans le sable en direction de l’Isla Chora pour se retrouver “presque” seul au monde.
En fait pour tout vous dire, j’ai trouvé Samara si agréable que j’y suis resté 5 journées entières. Et si vous me connaissez un peu, vous devez savoir que la plage n’est vraiment pas mon activité favorite. Tout ça pour dire que vous pouvez vous rendre à playa Samara les yeux fermés.
Playa Carillo, une anse dorée bordée de cocotiers
Située à quelques encablures à peine de Samara, la playa Carillo affiche un visage très différent de sa voisine. Excepté quelques bouis-bouis en bord de route et une petite école de yoga, vous ne trouverez sur cette plage aucune construction. Et chose assez étonnante, elle est souvent quasi déserte !
Vous n’aurez pour ainsi dire rien d’autre à y faire que lézarder un peu au soleil et aller taquiner les rouleaux. Ici, la mer est bien plus agitée qu’à Samara, on dira même que ça tire pas mal. Donc mieux vaut ne pas trop s’éloigner des côtes.
Escapade sauvage jusqu’à la plage déserte de Buenavista
Depuis le village de Samara, une courte randonnée vous mènera sur les rivages désolés de la playa Buenavista. Quittez la route 160 à l’est de la ville et continuez en direction du Camp Supertramp, le long d’une route de terre qui traverse une petite forêt. Surtout n’oubliez pas de prendre de l’eau avant d’entreprendre la balade. A Buenavista, vous ne croiserez pas âmes qui vivent, si ce n’est quelques randonneurs et des pêcheurs.
En traversant la forêt prenez votre temps et surtout ne faites aucun bruit. J’y ai croisé une bande de coatis à nez blancs gambadant sur des branches d’arbres. Evidemment, le temps que je dégaine mon appareil photo et ils avaient filé à l’anglaise.
Pour atteindre la plage Buenavista, il faudra enfin traverser l’embouchure d’une rivière dans laquelle il n’est pas rare d’apercevoir des crocodiles. C’est du moins ce qui se dit au village. En contournant la rivière du côté de l’océan, vous n’aurez plus qu’à sauter au-dessus de quelques rochers. Vous ne serez pas obligés d’y laisser une jambe, je vous rassure !
Jusqu’à Punta Islita par des chemins de traverse
Si vous souhaitez vous embarquer dans un petit road trip de quelques heures sur la péninsule de Nicoya, je vous conseille de prendre la direction de Punta Islita. L’itinéraire est tout à fait bucolique et traverse de grandes portions de forêts et des petits hameaux.
A la sortie de Puerto Carillo juste avant Estrada, empruntez le petit chemin qui file à l’est et enjambe le rio Ora sur un pont minuscule. Prenez ensuite sur votre droite, en suivant le panneau Punta Islita. La route grimpe assez abruptement à travers la forêt et vous emmène au sommet d’une colline. La vue est assez incroyable, surtout au coucher du soleil. Continuez toujours sur ce chemin en longeant la playa Camaronal et vous arriverez à Punta Islita, après environ une heure de route.
Mon carnet d’adresses à Samara
L’hostel Cactus, situé à moins de 100 mètres de la plage de Samara, est une adresse de rêve tenue par un expatrié suisse. Il pourra vous conseiller sans problème sur les visites à entreprendre dans la région. Cette pension installée dans une petite maison sur 2 niveaux ne compte qu’une poignée de chambres. On y trouve une cuisine commune, un petit jardin très agréable et une minuscule piscine en prime. Dortoir 16-18$/pers., Chambre à partir de 35$ la double
Lo Que Hay est une adresse sympathique pour prendre un verre ou manger un morceau. Le principal intérêt de ce bar-restaurant est de pouvoir déjeuner ou dîner les pieds dans le sable. Les prix restent raisonnables. Comptez 10-15$/pers. pour un plat et une boisson.
En revenant de votre balade jusqu’à Isla Chora, arrêtez-vous prendre un verre sur la petite terrasse des Cabinas Kunterblunt. Vous n’y croiserez presque personne, l’idéal pour bouquiner à l’ombre des cocotiers.
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Chemins de traverse et plages désertes à Nicoya
On entend tout et son contraire sur les plages de la péninsule de Nicoya. D’un côté on nous parle de spots de surfs ultra populaires et de gigantesques barres d’immeubles défigurant le littoral. De l’autre, on entend dire que la région abrite quelques-unes des plages les plus sauvages du Costa Rica.
Pour être tout à fait honnête avec vous, Nicoya ne faisait même pas partie des plans de mon voyage au Costa Rica. Mais au détour d’une conversation avec le gérant d’une guesthouse, le nom de Samara est sorti. Une petite station balnéaire apparement tranquille et pas forcément très connue (tout est relatif), il n’en fallait pas moins pour ajouter cette étape à mon tableau !
Samara, la plage préférée des surfeurs débutants
Une atmosphère tranquille plane sur la petite ville de Samara, située à 45 minutes au sud ouest de Nicoya. Si bien entendu, cette station balnéaire a les airs d’une petite bourgade pour vacanciers, elle n’en reste pas moins une escale très agréable pour explorer les plages de la péninsule de Nicoya.
Aux premières heures du jour, il n’y a pas un chat sur le sable. Et si en plus la marée est basse, alors là c’est le pied complet. Bien entendu, du côté ouest de la baie, l’animation du village se ressent sur la plage, où plusieurs hôtels et restaurants ont installé des terrasses “pieds dans l’eau”. Mais il suffit de marcher une petite demi-heure dans le sable en direction de l’Isla Chora pour se retrouver “presque” seul au monde.
En fait pour tout vous dire, j’ai trouvé Samara si agréable que j’y suis resté 5 journées entières. Et si vous me connaissez un peu, vous devez savoir que la plage n’est vraiment pas mon activité favorite. Tout ça pour dire que vous pouvez vous rendre à playa Samara les yeux fermés.
Playa Carillo, une anse dorée bordée de cocotiers
Située à quelques encablures à peine de Samara, la playa Carillo affiche un visage très différent de sa voisine. Excepté quelques bouis-bouis en bord de route et une petite école de yoga, vous ne trouverez sur cette plage aucune construction. Et chose assez étonnante, elle est souvent quasi déserte !
Vous n’aurez pour ainsi dire rien d’autre à y faire que lézarder un peu au soleil et aller taquiner les rouleaux. Ici, la mer est bien plus agitée qu’à Samara, on dira même que ça tire pas mal. Donc mieux vaut ne pas trop s’éloigner des côtes.
Escapade sauvage jusqu’à la plage déserte de Buenavista
Depuis le village de Samara, une courte randonnée vous mènera sur les rivages désolés de la playa Buenavista. Quittez la route 160 à l’est de la ville et continuez en direction du Camp Supertramp, le long d’une route de terre qui traverse une petite forêt. Surtout n’oubliez pas de prendre de l’eau avant d’entreprendre la balade. A Buenavista, vous ne croiserez pas âmes qui vivent, si ce n’est quelques randonneurs et des pêcheurs.
En traversant la forêt prenez votre temps et surtout ne faites aucun bruit. J’y ai croisé une bande de coatis à nez blancs gambadant sur des branches d’arbres. Evidemment, le temps que je dégaine mon appareil photo et ils avaient filé à l’anglaise.
Pour atteindre la plage Buenavista, il faudra enfin traverser l’embouchure d’une rivière dans laquelle il n’est pas rare d’apercevoir des crocodiles. C’est du moins ce qui se dit au village. En contournant la rivière du côté de l’océan, vous n’aurez plus qu’à sauter au-dessus de quelques rochers. Vous ne serez pas obligés d’y laisser une jambe, je vous rassure !
Jusqu’à Punta Islita par des chemins de traverse
Si vous souhaitez vous embarquer dans un petit road trip de quelques heures sur la péninsule de Nicoya, je vous conseille de prendre la direction de Punta Islita. L’itinéraire est tout à fait bucolique et traverse de grandes portions de forêts et des petits hameaux.
A la sortie de Puerto Carillo juste avant Estrada, empruntez le petit chemin qui file à l’est et enjambe le rio Ora sur un pont minuscule. Prenez ensuite sur votre droite, en suivant le panneau Punta Islita. La route grimpe assez abruptement à travers la forêt et vous emmène au sommet d’une colline. La vue est assez incroyable, surtout au coucher du soleil. Continuez toujours sur ce chemin en longeant la playa Camaronal et vous arriverez à Punta Islita, après environ une heure de route.
Mon carnet d’adresses à Samara
L’hostel Cactus, situé à moins de 100 mètres de la plage de Samara, est une adresse de rêve tenue par un expatrié suisse. Il pourra vous conseiller sans problème sur les visites à entreprendre dans la région. Cette pension installée dans une petite maison sur 2 niveaux ne compte qu’une poignée de chambres. On y trouve une cuisine commune, un petit jardin très agréable et une minuscule piscine en prime. Dortoir 16-18$/pers., Chambre à partir de 35$ la double
Lo Que Hay est une adresse sympathique pour prendre un verre ou manger un morceau. Le principal intérêt de ce bar-restaurant est de pouvoir déjeuner ou dîner les pieds dans le sable. Les prix restent raisonnables. Comptez 10-15$/pers. pour un plat et une boisson.
En revenant de votre balade jusqu’à Isla Chora, arrêtez-vous prendre un verre sur la petite terrasse des Cabinas Kunterblunt. Vous n’y croiserez presque personne, l’idéal pour bouquiner à l’ombre des cocotiers.
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