Tout le monde ou presque revient de voyage avec des souvenirs dans son sac. Un ou deux pour certains, un sac plein pour les autres. Trouvaille farfelue, objet d’art, vêtement traditionnel, babiole grotesque, ticket de train, livre, disque, bibelot à l’effigie du pays. Le choix est large. Mais d’où viennent donc ces objets que l’on ramène avec nous de voyage ? Quelle est leur histoire ? Qui les fabrique ? Pourquoi on nous les vend ? Le Sac à Souvenirs passe au crible tout les objets que l’on ramène dans sa valise.
Nous avalons notre menu au Mac Do sur Jalan Tun Tan Cheng Kok, avant de rejoindre Petalling Street pour trouver les derniers objets qui nous manquent. Je suis à la recherche de chats chinois dorés, ceux qui portent bonheur et qui ne se lassent pas de vous saluer de leur patte droite. Ouf, il y en a un ! Je ne pouvais pas repartir sans lui. Chacun son pêcher mignon, ce n’est rien comparé à Elsa qui, depuis ce matin, est lancée dans une course frénétique à l’achat. Où allons nous ranger tout cela, il nous faut un sac, vite, nous devons le trouver avant ce soir. Hors de question de laisser en Malaisie les précieuses reliques !
Malaisie, Carnet de voyage, Paul Engel
Cette semaine, j’ai décidé de m’intéresser de plus près au maneki-neko, ce chat porte-bonheur venu du japon. En porcelaine, en céramique ou même électrique et en plastique, ce drôle de petit chat est aujourd’hui présent partout sur la planète, à tel point qu’on en a oublié d’où il venait et ce qu’il avait à nous raconter.
Mais qui est le maneki-neko ?
Présent sur les comptoirs de la plupart des commerces du Japon et de Chine, le maneki-neko, symbole de fortune et de succès, est censé attirer les visiteurs en les invitant à dépenser leur argent. Ce petit chat sympathique, avec sa patte levée vers l’oreille, est en Asie, un véritable porte-bonheur qui amènera richesse et bonheur dans le foyer. Ainsi, on le retrouve aussi dans de nombreuses maisons.
Mais tout n’est pas si simple, le maneki-neko se décline en plusieurs couleurs : blanc, noir, rouge, rose, doré ou vert avec à chaque fois une particularité. Pureté, santé, protection, richesse, ce curieux petit chat peut nous aider sur bien des plans. Et lorsqu’il est tricolore, il devient alors un puissant porte-bonheur.
Il a souvent autour du coup un koban, une vieille pièce de monnaie japonaise sensée apporter la fortune. On la retrouve aussi dans la bouche des grenouilles porte bonheur.
Le Chat du Temple
Vers l’an 1700, dans le temple Gotoku-Ji, non loin de Tokyo (enfin du moins, c’est ce qui se raconte), vivait un vieux moine. Il avait pour seule compagnie un chat prénommé Tama, avec qui il partageait tout, jusqu’à sa nourriture. Plus qu’un simple animal, Tama était devenu un véritable compagnon avec qui le vieillard se surprenait parfois à converser. Un soir, la pluie tomba abondamment pendant plusieurs heures. Le froid avait envahi les couloirs et toutes les pièces du temple. Pour se réchauffer, le moine voulu se préparer un thé, mais malheureusement sa réserve était vide. L’homme sanglota et par désespoir, il supplia Tama de l’aider. L’animal n’eût d’autre réaction que de passer par l’entrebâillement de la porte, s’asseoir sur le pallier et se frotter le visage avec la patte pour faire sa toilette. Un samouraï (ou un groupe de samouraïs selon les versions) passant par là, cru que l’animal l’invitait à entrer dans le temple. Alors qu’il se dirigeait vers le temple, la foudre tomba violemment sur l’arbre sous lequel il s’abritait. Plein de reconnaissance pour ce chat “tombé du ciel” qui lui avait sauvé, il fit don au temple d’une fortune coquette. Ainsi le vieux moine pu enfin redonner à l’édifice la stature qu’il méritait et accueillir à nouveau les fidèles qui vinrent en masse. Ainsi naquit la légende du maneki-neko.
Le temple Gotoku-ji
Selon la légende, le temple Gotoku-ji serait celui qui vit naître le maneki-neko. Il est situé dans la banlieue de Tokyo, dans le quartier de Setagaya. Le temple en lui-même ne présente pas grand intérêt, il n’est ni le plus beau, ni le plus original au dire des voyageurs. Un lieu de culte y est spécialement dédié au maneki-neko, on les trouvent apparemment une quantité innombrable. Quoi que… Selon les articles que je consulte, on y parle tantôt d’un véritable lieu de culte, tantôt d’une simple étagère dans un coin du temple. Il faudra y aller pour confirmer. Evidemment, on en trouve aussi dans la boutique du temple, à des prix parfois exorbitants pour les plus gros (jusqu’à 5000 yens selon le blog Kanpai).
Quand le maneki-neko envahit le monde !
On ne s’en rend pas compte tout de suite, mais aujourd’hui, le maneki-neko est partout. Sa déclinaison la plus connue est le personnage d’Hello Kitty, phénomène commercial à l’échelle mondiale, qui vaut aujourd’hui pas loin d’un milliard d’euros. On le retrouve aussi au cinéma, dans les jeux vidéos ou dans la littérature. Même une compagnie d’assurance surfe sur la vague. Chose plus étonnante que je viens de découvrir, Miss Kittin, djette electro, a même donné son nom à l’un de ses titres.
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Sac à souvenirs #1 : le maneki-neko
Tout le monde ou presque revient de voyage avec des souvenirs dans son sac. Un ou deux pour certains, un sac plein pour les autres. Trouvaille farfelue, objet d’art, vêtement traditionnel, babiole grotesque, ticket de train, livre, disque, bibelot à l’effigie du pays. Le choix est large. Mais d’où viennent donc ces objets que l’on ramène avec nous de voyage ? Quelle est leur histoire ? Qui les fabrique ? Pourquoi on nous les vend ? Le Sac à Souvenirs passe au crible tout les objets que l’on ramène dans sa valise.
Malaisie, Carnet de voyage, Paul Engel
Cette semaine, j’ai décidé de m’intéresser de plus près au maneki-neko, ce chat porte-bonheur venu du japon. En porcelaine, en céramique ou même électrique et en plastique, ce drôle de petit chat est aujourd’hui présent partout sur la planète, à tel point qu’on en a oublié d’où il venait et ce qu’il avait à nous raconter.
Mais qui est le maneki-neko ?
Présent sur les comptoirs de la plupart des commerces du Japon et de Chine, le maneki-neko, symbole de fortune et de succès, est censé attirer les visiteurs en les invitant à dépenser leur argent. Ce petit chat sympathique, avec sa patte levée vers l’oreille, est en Asie, un véritable porte-bonheur qui amènera richesse et bonheur dans le foyer. Ainsi, on le retrouve aussi dans de nombreuses maisons.
Mais tout n’est pas si simple, le maneki-neko se décline en plusieurs couleurs : blanc, noir, rouge, rose, doré ou vert avec à chaque fois une particularité. Pureté, santé, protection, richesse, ce curieux petit chat peut nous aider sur bien des plans. Et lorsqu’il est tricolore, il devient alors un puissant porte-bonheur.
Il a souvent autour du coup un koban, une vieille pièce de monnaie japonaise sensée apporter la fortune. On la retrouve aussi dans la bouche des grenouilles porte bonheur.
Le Chat du Temple
Vers l’an 1700, dans le temple Gotoku-Ji, non loin de Tokyo (enfin du moins, c’est ce qui se raconte), vivait un vieux moine. Il avait pour seule compagnie un chat prénommé Tama, avec qui il partageait tout, jusqu’à sa nourriture. Plus qu’un simple animal, Tama était devenu un véritable compagnon avec qui le vieillard se surprenait parfois à converser. Un soir, la pluie tomba abondamment pendant plusieurs heures. Le froid avait envahi les couloirs et toutes les pièces du temple. Pour se réchauffer, le moine voulu se préparer un thé, mais malheureusement sa réserve était vide. L’homme sanglota et par désespoir, il supplia Tama de l’aider. L’animal n’eût d’autre réaction que de passer par l’entrebâillement de la porte, s’asseoir sur le pallier et se frotter le visage avec la patte pour faire sa toilette. Un samouraï (ou un groupe de samouraïs selon les versions) passant par là, cru que l’animal l’invitait à entrer dans le temple. Alors qu’il se dirigeait vers le temple, la foudre tomba violemment sur l’arbre sous lequel il s’abritait. Plein de reconnaissance pour ce chat “tombé du ciel” qui lui avait sauvé, il fit don au temple d’une fortune coquette. Ainsi le vieux moine pu enfin redonner à l’édifice la stature qu’il méritait et accueillir à nouveau les fidèles qui vinrent en masse. Ainsi naquit la légende du maneki-neko.
Le temple Gotoku-ji
Selon la légende, le temple Gotoku-ji serait celui qui vit naître le maneki-neko. Il est situé dans la banlieue de Tokyo, dans le quartier de Setagaya. Le temple en lui-même ne présente pas grand intérêt, il n’est ni le plus beau, ni le plus original au dire des voyageurs. Un lieu de culte y est spécialement dédié au maneki-neko, on les trouvent apparemment une quantité innombrable. Quoi que… Selon les articles que je consulte, on y parle tantôt d’un véritable lieu de culte, tantôt d’une simple étagère dans un coin du temple. Il faudra y aller pour confirmer. Evidemment, on en trouve aussi dans la boutique du temple, à des prix parfois exorbitants pour les plus gros (jusqu’à 5000 yens selon le blog Kanpai).
Quand le maneki-neko envahit le monde !
Le temps d’un bivouac par Daniel Flevet
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